- Son origine ?
Le manque de confiance se forge peu à peu au cours de l’enfance sous l’influence de l’environnement, des expériences vécues et de la personnalité de l’enfant.
- A quoi sert-il ?
Il s’édifie jusqu’à devenir un système à part entière, auto-alimenté, utilisé comme prétexte et justifier les empêchements qu’il implique. Il résulte en fait non pas d’une cause mais d’une conséquence. C’est parce que le manque de confiance s’est constitué comme un système de défense dans le but de vous protéger qu’il engendre l’inhibition (du champ des possibles, des actions, des émotions positives).
- Caractéristiques ?
Cette inhibition se caractérise par des pensées négatives (doutes, peurs, croyances) sur soi, sur les autres et un empêchement dans l’action.
Le manque de confiance engendre un sentiment diffus mais général d’incompétence, une image de soi négative et une relation aux autres dégradée. Il fonctionne comme une altération de la connaissance de soi avec des conséquences sur l’estime de soi, l’image de soi et l’affirmation de soi.
- Des solutions ?
Même si son enracinement remonte à l’enfance, il est possible de modifier le comportement et l’état d’esprit du manque de confiance. Pourquoi ?
Deux raisons expliquent pourquoi le manque de confiance n’est pas une fatalité.
Le manque de confiance ne porte pas sur tous les domaines de votre vie (professionnel, amical…) ni dans toutes les sphères (publique, privée). Il n’est pas continu et dépend également de votre état d’esprit du moment (pensées, état émotionnel intérieur).
D’autre part la façon dont vous vivez et dont vous créez votre état intérieur dépend de vous-même. C’est pourquoi il vous est possible de modifier votre état intérieur en appréhendant différemment les évènements qui arrivent dans votre vie.
- Comment ?
La première étape est la prise de conscience, prise de conscience de ce qui ne va pas, des situations qui vous posent problème. Puis prise de conscience de qui vous êtes et de votre fonctionnement.
Ensuite il s’agira d’identifier ce que vous voulez modifier pour savoir poser vos limites, identifier votre potentiel et vos ressources pour répondre seul à vos propres besoins, identifier vos objectifs et vos projets pour les réaliser.
Cette deuxième étape implique un changement d’état (au niveau des pensées, de l’émotionnel, du comportemental) par une mise en place de pensées constructives, le renforcement de la sécurité intérieure et une préparation à l’action.