Il y a des facteurs qui favorisent le manque de confiance tels que certaines périodes spécifiques de la vie (adolescence, grossesse, la quarantaine…), la rencontre de difficultés personnelles (licenciement, divorce, déménagement…) ou encore un environnement maltraitant. L’impact de ces évènements va dépendre de vous, de votre personnalité c’est-à-dire de votre façon de voir la vie et de réagir aux aléas de celle-ci. Et par conséquence entamer ou non la confiance que vous avez en vous.
Comment est-ce possible ?
La confiance se nourrit de votre personnalité et de l’interprétation de vos retours d’expériences et de votre environnement qui eux-mêmes interagissent sur votre personnalité.
La mise en place de cette interaction s’instaure dès le plus jeune âge via la mise en place progressive de la confiance.
Le nouveau-né nécessite un temps d’étayage suffisamment long d’amour, de soin, de toucher, de porter… La confiance s’établit d’abord dans le lien à l’autre avant d’être intégrée en soi. Le processus d’intégration est long et évolutif jusqu’à l’âge du jeune adulte. En effet la confiance s’établit, s’ajuste, se modifie, se diversifie tout au long de cette période. L’instauration de la confiance nécessite en premier lieu un étayage suffisamment long mais d’autres éléments du développement de l’enfant sont nécessaires, en cas de manquement ou d’absence de ces éléments, l’instauration de la confiance ne peut pas être optimale. Si les retours d’expériences de l’enfant ne permettent pas de compenser ces manquements alors la personnalité de l’enfant va être capitale. Ainsi tout va dépendre de la couleur d’interprétation qu’il va attribuer à ce qu’il vit et donc soit créer, conforter ou infirmer des croyances qui vont alimenter ou non le manque de confiance.